Prévention antiparasitaire en élevage : l’efficacité prouvée de l’Icaridine

Au-delà des démangeaisons et troubles cutanés, les parasites constituent de véritables vecteurs de maladies graves, parfois zoonotiques (transmissibles à l’humain) :

- Puces → dermatite allergique, ténia, bartonellose.
- Tiques → piroplasmose, ehrlichiose, anaplasmose, maladie de Lyme.
- Phlébotomes → leishmaniose, maladie chronique et potentiellement létale.
- Moustiques → dirofilariose cardiaque et cutanée.

Chez la femelle gestante ou allaitante, ces affections peuvent altérer la gestation, compromettre la lactation ou la viabilité des chiots. En élevage, la prévention doit donc être systématique et rigoureusement suivie.

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L’Icaridine (picaridine) est une molécule de la famille des pipéridines, recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour son excellent profil d’efficacité et de tolérance.

Contrairement aux insecticides neurotoxiques, l’Icaridine agit comme un répulsif sensoriel :
- elle brouille les récepteurs olfactifs des insectes et acariens,
- les parasites ne perçoivent plus l’animal comme une proie,
- ils ne se posent pas, ne piquent pas, et donc ne transmettent pas de maladies.

Son spectre d’action est large (puces, tiques, moustiques, phlébotomes). Elle est inodore, non grasse, non irritante, et sans toxicité neurologique. Sa biodégradabilité rapide limite en outre son impact environnemental, un atout pour les structures d’élevage soucieuses de biosécurité.

Les formules LAPSA associent l’Icaridine à 0,1 % de géraniol, un actif végétal jouant un rôle synergique :

- renforcement de l’effet répulsif,
- masquage des odeurs corporelles attractives, 
- et ajout d’une note végétale légère.

Ce dosage très maîtrisé maximise l’efficacité tout en évitant le risque allergène du géraniol observé à des concentrations plus élevées.

La gamme LAPSA à l’Icaridine permet une prévention complète, modulable et compatible avec la vie en élevage :

> Pipettes : application mensuelle, diffusion rapide via le sébum cutané, adaptée à un protocole d’entretien régulier.

> Colliers : libération lente et continue, efficacité jusqu’à 3 mois.

> Shampooing et lotion : action immédiate, à privilégier lors d’introductions d’animaux, en période de forte activité parasitaire, ou en complément ponctuel.

1. Traitement de l’environnement

95 % des parasites se trouvent dans l’habitat : utiliser un fogger (diffuseur) et un spray habitat pour désinfecter les zones de couchage, les sols, les véhicules et le matériel de reproduction.

2. Traitement de l’animal

Employer le shampooing ou la lotion LAPSA à l’Icaridine pour une action immédiate sur les animaux infestés.

3. Prévention à long terme

Poursuivre avec une pipette ou un collier pour assurer une protection continue de 1 à 3 mois, selon la forme choisie.

Un suivi régulier du protocole et une application adaptée à chaque catégorie (chiot, adulte, femelle gestante ou allaitante) garantissent la maîtrise durable du risque parasitaire au sein de l’élevage.

Les oméga-3 et oméga-6 participent à la structure lipidique du derme et du film hydrolipidique, favorisant une peau souple et un poil brillant. Ils réduisent les desquamations, les démangeaisons et les pertes de poils saisonnières, tout en améliorant la tolérance cutanée chez les sujets sensibles ou atopiques (source étude Veterinary-Practice, 2023).

Également pour le soutien de la fonction dermique en cas de dermatose ou dépilation, le règlement des aliments à objectif nutritionnel particulier préconise un taux d’EPA (oméga-3), DHA (oméga-3) et d’acide linoléique précis.