Par Amandine Larrivière, ingénieure agronome responsable de la communication scientifique chez LAPSA.
Publié le 27 mai 2024
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La catégorie des additifs, se retrouve à côté de la composition et du tableau analytique sur les packs de croquettes.
Il est obligatoire de mentionner les additifs sur les packs de croquettes.
Introduction
En résumé
Il existe 4 grandes catégories d'additifs utilisées dans les croquettes pour chien : les nutritionnels, les sensoriels, les zootechniques et les technologiques.
LAPSA les utilisent toutes, mais pas de panique ! Le mot additif est parfois péjoratif mais vous verrez en nous lisant qu’il y a fausse alerte.
Ces 4 catégories se divisent ensuite en sous-catégories : antioxydants, conservateurs, colorants, arômes et exhausteurs de gout, agents de liaison et texturants, vitamines et minéraux.
Ces additifs et l'usage qui en est fait sont très surveillés: ils doivent être conforme à la réglementation (CE) n° 1831/2003 du parlement européen qui régit l'utilisation des additifs en Europe.
LAPSA utilise ces 4 catégories en totale conformité avec cette réglementationLAPSA ne fait jamais appel à des conservateurs chimiques. La parfaite conservation de nos croquettes est assurée par certains ingrédients et vitamines composés d’antioxydants et par nos procédés de cuisson douce et de déshydratation.
En détail
Les additifs dans les croquettes pour chien sont des substances ajoutées aux aliments pour diverses raisons, telles que la conservation, la coloration, la saveur, la texture, la nutrition ou d'autres objectifs spécifiques.
Tous les additifs utilisés dans les croquettes pour chien doivent être approuvés par les autorités réglementaires compétentes et être utilisés conformément aux réglementations en matière de sécurité alimentaire. Les fabricants d'aliments pour animaux sont tenus de suivre des directives strictes en matière de formulation et d'étiquetage des aliments pour garantir la sécurité et la qualité des produits.
Le règlement (CE) n° 1831/2003 du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant les additifs pour l'alimentation animale établit les règles pour l'autorisation, la mise sur le marché, l'utilisation et le suivi des additifs alimentaires destinés à l'alimentation animale dans l'Union européenne.
Ce règlement vise à garantir que les additifs utilisés dans les aliments pour animaux sont sûrs pour la santé animale, humaine et l'environnement, et qu'ils sont utilisés de manière appropriée pour répondre aux besoins nutritionnels des animaux.
Les fabricants d'aliments pour animaux, y compris les aliments pour animaux de compagnie, doivent se conformer aux dispositions de ce règlement lorsqu'ils utilisent des additifs dans leurs produits et doivent obtenir une autorisation spécifique pour chaque additif utilisé dans leurs formulations.
Les additifs sont classés en quatre grandes catégories :
Voici quelques-uns des types d'additifs couramment utilisés dans les croquettes pour chien :
Nous développerons les 4 grandes catégories d’additifs car les croquettes LAPSA les utilisent toutes. Mais pas de panique ! Le mot additif est parfois péjoratif mais vous verrez en nous lisant qu’il y a fausse alerte.
LAPSA n’utilise pas de conservateurs. Elle préfère utiliser un procédé technique : la déshydratation, les antioxydants naturellement présents dans ces ingrédients et les vitamines pour la conservation.
En résumé
Les additifs nutritionnels sont des substances ajoutées aux aliments pour animaux et aux aliments pour humains dans le but d'améliorer leur qualité, leur durée de conservation, leur aspect ou leurs propriétés nutritionnelles.
Ils peuvent être divisés en plusieurs catégories, notamment :
1. Les vitamines : Ce sont des composés organiques essentiels au bon fonctionnement du métabolisme. Les vitamines sont souvent ajoutées aux aliments transformés pour compenser les pertes lors du traitement et garantir un apport nutritionnel adéquat.
2. Les minéraux : Ils sont nécessaires à de nombreux processus biologiques et sont ajoutés aux aliments pour garantir un équilibre nutritionnel optimal. Les minéraux couramment ajoutés comprennent le calcium, le phosphore, le magnésium, le fer et le zinc.
3. Les acides aminés : Ce sont les éléments constitutifs des protéines et sont essentiels à la croissance, au développement et à la réparation des tissus. Certains acides aminés peuvent être ajoutés aux aliments pour garantir un apport adéquat en protéines.
4. Les antioxydants : Ils aident à prévenir l'oxydation des graisses et des huiles dans les aliments, ce qui prolonge leur durée de conservation. Les antioxydants couramment utilisés comprennent la vitamine E, la vitamine C et les tocophérols.
5. Les conservateurs : Ils sont ajoutés aux aliments pour animaux et aux aliments pour humains pour prévenir la croissance des bactéries, des moisissures et des levures, ce qui prolonge leur durée de conservation.
Il est important de noter que l'utilisation d'additifs nutritionnels est réglementée par des organismes gouvernementaux pour garantir leur sécurité et leur efficacité. Les consommateurs doivent lire attentivement les étiquettes des aliments pour connaître les additifs utilisés et leurs éventuels effets sur la santé.
En détail
En résumé
Les minéraux sont naturellement contenus dans les ingrédients qui composent les croquettes. Mais pour correspondre à tous les besoins nutritionnels des chiens selon leur âge, leur poids… et pour combler les pertes lors des processus de cuisson, des minéraux sont ajoutés et apparaissent donc dans la liste des additifs.
Il y a deux catégories de minéraux, les macro et les oligo-éléments (nécessaires en quantités minimes)
Les oligo-éléments : le chrome, le fer, le fluor, l’iode, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le sélénium, le vanadium, le zinc et l’étain.
Il existe également des minéraux organiques et inorganiques :
- Les minéraux inorganiques proviennent de sources minérales non vivantes, telles que les roches, les minéraux et les sels minéraux.
- Les minéraux organiques proviennent de sources organiques vivantes, telles que les plantes et les organismes animaux.
La quantité des minéraux est importante mais ce qui est primordial, c’est aussi de tenir compte de leur biodisponibilité, leur digestibilité, leur qualité.
En effet, si le minéral est présent en quantité suffisante mais qu’il ne peut que difficilement être utilisé, c’est un problème car l'animal peut avoir une carence.
Les minéraux sont essentiels pour le fonctionnement de l’organisme, ils réalisent tout un tas de petites missions primordiales :
- Le calcium : formation et maintien des os et des dents, coagulation sanguine, contraction musculaire et transmission nerveuse.
- Le phosphore : former et maintenir structure osseuse, métabolisme énergétique et fonction cellulaire.
- Le magnésium : réactions enzymatiques, santé cardiaque, musculaire et nerveuse.
- Le Sodium et le Chlorure (sel) : maintenir l'équilibre hydrique, fonction nerveuse et musculaire.
- Le Potassium : maintenir l'équilibre des fluides, la fonction musculaire et nerveuse, la régulation de la pression artérielle.
- Le fer : formation des globules rouges, transport de l'oxygène, rôle dans le métabolisme énergétique.
- Le cuivre : formation des tissus conjonctifs, la pigmentation de la peau et des poils, fonctionnement du système immunitaire.
- Le zinc : la croissance, la cicatrisation des blessures, la santé de la peau et des poils, le métabolisme des nutriments et la fonction immunitaire.
- L'iode : composant essentiel des hormones thyroïdiennes, régulation du métabolisme et de la croissance.
- Le sélénium : antioxydant et santé cellulaire, fonction thyroïdienne et immunitaire.
- Le manganèse : processus enzymatiques, métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.
Les taux d’incorporation minimum et maximum sont indiqués dans le guide de la FEDIAF et sont basés sur le NRC 2006*.
Certains ratios sont très importants, notamment le calcium/phosphore qui doit être entre 2:1 et 1:1.
Remarque : tous les minéraux sont importants, et si vous ne les voyez pas sur l’étiquette (sur le tableau analytique ou dans la liste des additifs), c’est peut-être normal : les industriels ne sont pas tenus d’indiquer tous les minéraux contenus dans la formule (notamment les minéraux naturellement présents dans les ingrédients de la croquette).
* Qu’est ce que le NRC :
Le National Research Council a été créé par la National Academy of Sciences en 1916. C'est une ONG (Organisation Non-Gouvernementale ) à but non lucratif, qui rassemble des données et des études scientifiques.
Elle a produit le “Nutrient Requirements of Dogs and Cats 2006”, une référence essentielle pour les fabricants d'aliments pour animaux.
Ce livre analyse des milliers d’études scientifiques fiables et robustes sur la nutrition des animaux et notamment des chiens et des chats.
Le NRC 2006 établit les besoins nutritionnels minimums et maximums recommandés. Cette ressource constitue une source vitale d'informations pour la recherche en nutrition animale; elle est précieuse pour les professionnels de ce domaine, les scientifiques et les responsables gouvernementaux.
En outre, elle est utilisée comme manuel académique dans les cursus universitaires pour les étudiants intéressés.
Source : Damien Dehon, Avril 2022, Qu’est-ce que le NRC ?, une gamme au top.
En détail
A- Un minéral est-il un additif ?
En effet, les minéraux sont naturellement contenus dans les ingrédients qui composent les croquettes. Mais pour combler tous les besoins nutritionnels des chiens selon leur âge, leur poids… des minéraux inscrits dans la liste des additifs sont ajoutés.
Ces ajouts tiennent comptent de la cuisson des aliments qui peut altérer certains taux de minéraux normalement présents dans les ingrédients crus.
Le taux de cendres brutes comptabilise ces minéraux ajoutés en additifs et les minéraux déjà contenus dans les différents ingrédients de la recette des croquettes.
B- Définition
Les minéraux organiques et inorganiques se distinguent par leur origine et leur composition chimique, ainsi que par leur biodisponibilité et leur rôle dans les organismes vivants.
- Les minéraux inorganiques sont ceux que l’on trouve à l’état naturel dans l’écorce terrestre (sources minérales non vivantes, telles que les roches, les minéraux et les sels minéraux). Ils ne contiennent pas de carbone organique lié à des atomes d'hydrogène et sont essentiels à de nombreuses fonctions biologiques et physiologiques. Ils existent sous forme de sels, d'oxydes ou d'autres composés inorganiques. Ils sont généralement présents dans les aliments pour chiens sous forme de sources minérales spécifiques ajoutées pour répondre aux besoins nutritionnels de l'animal.
- Un minéral organique est une structure chimique fabriquée par un être vivant (caractéristique du monde "organique") qui contient du carbone (caractéristique d'un minéral). Ils sont associés à des molécules organiques telles que des acides aminés, des peptides ou des protéines.
L'association des minéraux avec des composés organiques peut faciliter leur absorption dans le système digestif, ce qui peut être bénéfique pour les animaux ayant des problèmes de digestion ou d'absorption des nutriments.
Certains exemples de minéraux organiques couramment utilisés dans les aliments pour animaux comprennent entre autres du sélénium sous forme de sélénométhionine, du zinc sous forme de zinc-méthionine, du cuivre sous forme de cuivre-lysine. Ces formes organiques de minéraux sont souvent considérées comme ayant une meilleure biodisponibilité et une meilleure tolérance que leurs homologues inorganiques.
Oligo signifiant “peu” en grec, un oligo-élément est un élément de nature minérale, présent dans le corps humain en très faible quantité, mais qui joue néanmoins un rôle crucial dans de nombreux processus biologiques. Contrairement aux macronutriments tels que les protéines, les lipides et les glucides, qui sont nécessaires en grandes quantités, les oligo-éléments sont nécessaires en quantités beaucoup plus petites, souvent mesurées en microgrammes ou en milligrammes par jour.
A savoir! Il existe deux catégories de minéraux : les sels minéraux ou macroéléments et les oligoéléments. La première réunit les minéraux qui se retrouvent en grande quantité dans l’organisme, et la deuxième ceux qu’on ne trouve qu’en très petites quantités.
Les principaux minéraux que l’on trouve dans l’organisme sont le sodium, le potassium, le magnésium, le calcium, le chlore, le phosphore et le soufre.
Sont considérés comme des oligo éléments essentiels : le chrome, le fer, le fluor, l’iode, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le sélénium, le vanadium, le zinc et l’étain.
C- Biodisponibilité
Les minéraux inorganiques peuvent être absorbés directement par les plantes ou les animaux, mais leur biodisponibilité peut être influencée par des facteurs tels que le pH du sol, la présence d'autres nutriments et la forme chimique du minéral.
Les minéraux organiques peuvent être plus facilement absorbés et utilisés par les organismes vivants en raison de leur association avec des composés organiques. Ils peuvent également avoir une meilleure biodisponibilité et une meilleure rétention dans les tissus.
Par exemple, le phosphore des os et des céréales est moins digestible que celui de la viande. Le phosphore a différentes formes plus ou moins faciles à digérer. Les animaux ont un transporteur spécifique pour la forme du fer qui se trouve dans les tissus animaux, ce qui le rend plus digestible que d’autres formes de fer (Docteur LEFEBVRE, Sébastien).
D- Rôle des minéraux dans les organismes vivants
Les minéraux inorganiques jouent un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions biologiques, telles que la formation des os et des dents, le fonctionnement des enzymes, la régulation des fluides corporels et la transmission des signaux nerveux.
Les minéraux organiques peuvent également remplir ces fonctions, mais certains minéraux organiques peuvent avoir des rôles spécifiques supplémentaires en tant que cofacteurs pour des réactions enzymatiques spécifiques ou en tant que composants structurels de molécules biologiques complexes.
Les oligo-éléments tels que le fer, le zinc et l’iode jouent un rôle essentiel dans la structure et/ou la fonction d’hormones et de protéines (Vétérinaire Jousse-Baudonnet, Jessica).
D- Rôle dans l'alimentation
Les minéraux jouent plusieurs rôles essentiels dans l'alimentation animale, contribuant à la santé, à la croissance et au bien-être des animaux.
Voici quelques-uns des principaux rôles des minéraux en alimentation animale :
- Les minéraux comme le calcium et le phosphore sont essentiels à la formation et au maintien de la structure osseuse et dentaire des animaux. Ils sont particulièrement importants pour la croissance des jeunes animaux et pour maintenir la solidité des os tout au long de la vie.
- Certains minéraux, tels que le potassium et le magnésium, jouent un rôle crucial dans la contraction musculaire et la transmission des influx nerveux. Ils contribuent au bon fonctionnement du système nerveux et à la coordination des mouvements.
- Les minéraux électrolytes, comme le sodium, le potassium et le chlore, sont impliqués dans la régulation de l'équilibre hydrique et électrolytique des animaux. Ils aident à maintenir l'hydratation et l'équilibre osmotique des cellules.
- Certains minéraux, comme le zinc, le cuivre, le fer et le manganèse, agissent en tant que cofacteurs pour de nombreuses enzymes impliquées dans le métabolisme, la digestion, la reproduction et d'autres processus biologiques.
- Certains minéraux, tels que le zinc et le cuivre, sont impliqués dans le fonctionnement du système immunitaire des animaux, les aidant à combattre les infections et à maintenir une santé globale. Les minéraux sont nécessaires à la croissance normale, au développement et à la reproduction des animaux. Des carences ou des déséquilibres minéraux peuvent entraîner des retards de croissance, des problèmes de reproduction et d'autres troubles de santé.
Il est essentiel d'inclure une quantité adéquate de minéraux dans l'alimentation animale pour répondre aux besoins nutritionnels spécifiques de chaque espèce et de chaque stade de vie. Les régimes alimentaires pour animaux sont souvent formulés pour fournir des niveaux appropriés de minéraux, soit par le biais des ingrédients naturellement riches en minéraux, soit par l'ajout de suppléments minéraux.
E- Les taux et ratios importants
Les taux et ratio importants dépendent de beaucoup de critères que l’on développera tout au long de cet article.
Voici quelques-uns des minéraux importants et les taux/ratios recommandés à prendre en compte pour l'alimentation du chien :
- Calcium et phosphore : Le rapport calcium/phosphore doit être équilibré pour assurer une absorption adéquate de ces minéraux. Le ratio idéal de calcium par rapport au phosphore dans l'alimentation du chien est généralement compris entre 1:1 et 2:1. Un apport trop élevé en phosphore relativement au calcium pouvant conduire à une hyperparathyroïdie secondaire à l’alimentation et par conséquent à une déminéralisation osseuse (lefevbre)
- Fer, cuivre et zinc : Ces minéraux sont importants pour la formation des globules rouges, le transport de l'oxygène, le fonctionnement du système immunitaire et la santé de la peau et du pelage. Un déséquilibre dans ces minéraux peut entraîner des problèmes de santé, notamment des problèmes dermatologiques. Le rapport idéal entre le zinc et le cuivre est de 10 pour 1 (lefvbre)
Les taux et les ratios précis de minéraux dépendent de nombreux facteurs, notamment l'âge, la taille, le niveau d'activité et la santé générale du chien. Les taux minimum et maximum (s’ils existent) sont basés sur des travaux scientifiques (NRC, 2006) et sont renseignés sur le guide de la FEDIAF.
Exemple : Niveaux en nutriments recommandés pour les chiens - Unité pour 100 g de matière sèche (MS)
Source : Guide Nutritionnel Pour Aliments Complets et Complémentaires destinés aux Chiens et aux Chats, Mars, 2019, FACCO, p16.
En résumé
Une vitamine est une substance organique essentielle dont l’organisme a besoin en petites quantités pour fonctionner correctement.
Les vitamines sont principalement obtenues à partir de l'alimentation, il est donc important que les aliments que l’on donne à nos animaux soient équilibrés à la perfection.
Les fabricants se basent donc sur le guide de la FEDIAF lui-même basé sur le NRC 2006.
Il y a deux catégories de vitamines : les liposolubles (solubles dans les graisses ou l’huile) et les hydrosolubles (solubles dans l’eau).
Les vitamines jouent de nombreux rôles primordiaux au sein de l’organisme :
- Vitamine A (rétinol) : santé de la peau, vision et fonctionnement du système immunitaire.
- Vitamine D : absorption du calcium et du phosphore, la santé des os et des dents.
- Vitamine E : antioxydant important, santé de la peau et du pelage.
- Vitamine K : coagulation sanguine et santé des os.
- Vitamines du groupe B : métabolisme énergétique, santé du système nerveux, production de globules rouges, santé de la peau et du pelage…
Les vitamines se trouvent dans divers aliments : les végétaux, les fruits, les céréales, les protéines animales…
Pour les humains, c’est facile, il faut manger de tout pour voir tous nos besoins comblés. Pour les animaux encore une fois, il est primordial d’établir des règles pour que les aliments soient équilibrés.
Remarque : toutes les vitamines sont importantes, et si vous ne les voyez pas sur l’étiquette, dans la liste des additifs, pas d'inquiétude. C’est normal, les industriels ne sont pas tenus d’indiquer toutes les vitamines contenues dans la formule (notamment les vitamines naturellement présentes dans les ingrédients de la croquette). Les vitamines sont ajoutées notamment car elles sont sensibles à la cuisson, à l’oxydation…
En détail
A- Qu’est-ce qu’une vitamine ?
Une vitamine est une substance organique essentielle dont l’organisme a besoin en petites quantités pour fonctionner correctement.
Les vitamines sont souvent classées en deux groupes principaux :
- Vitamines liposolubles : Ces vitamines se dissolvent dans les graisses et sont stockées dans les tissus adipeux du corps. Les vitamines liposolubles comprennent la vitamine A, la vitamine D, la vitamine E et la vitamine K.
- Vitamines hydrosolubles : Ces vitamines se dissolvent dans l'eau et sont facilement excrétées par l'organisme lorsqu'elles sont en excès. Les vitamines hydrosolubles comprennent la vitamine C et les différentes vitamines du groupe B, telles que la thiamine (B1), la riboflavine (B2), la niacine (B3), l'acide pantothénique (B5), la pyridoxine (B6), la biotine (B7), l'acide folique (B9) et la cobalamine (B12).
Chaque vitamine joue un rôle spécifique dans le fonctionnement de l'organisme.
Les vitamines sont principalement obtenues à partir de l'alimentation, bien que certaines puissent également être produites en petites quantités par le corps en réponse à l'exposition à la lumière du soleil (comme la vitamine D). Une carence en vitamines peut entraîner des problèmes de santé et des maladies, tandis qu'un apport adéquat en vitamines est essentiel pour maintenir une bonne santé et prévenir les carences nutritionnelles (Docteurs vétérinaires, Jonathan PIERRE, Joffrey VIÉMON-DESPLANQUE).
B- Besoins des chiens en vitamines
Les chiens ont besoin d'un certain nombre de vitamines pour rester en bonne santé et maintenir leurs fonctions biologiques normales.
Voici un aperçu des vitamines importantes pour les chiens :
- Vitamine A (rétinol) : la santé de la peau, la vision et le fonctionnement du système immunitaire.
- Vitamine D : absorption du calcium et du phosphore, contribuant ainsi à la santé des os et des dents.
- Vitamine E : Un antioxydant important qui protège les cellules contre les dommages oxydatifs et contribue à la santé de la peau et du pelage.
- Vitamine K : Importante pour la coagulation sanguine et la santé des os.
- Vitamine C : Bien que les chiens puissent synthétiser leur propre vitamine C en quantités adéquates dans leur corps, certains chiens peuvent bénéficier d'un supplément de vitamine C, surtout dans certaines conditions de stress ou de maladie.
- Vitamines du groupe B : Les différentes vitamines du groupe B (thiamine, riboflavine, niacine, acide pantothénique, pyridoxine, biotine, acide folique et cobalamine) jouent un rôle crucial dans le métabolisme énergétique, la santé du système nerveux, la production de globules rouges, la santé de la peau et du pelage, entre autres fonctions.
Il est important de noter que les besoins en vitamines peuvent varier en fonction de divers facteurs tels que l'âge, la taille, le niveau d'activité, la santé générale et le régime alimentaire du chien.
Un régime alimentaire équilibré et complet est généralement suffisant pour répondre aux besoins en vitamines des chiens en bonne santé. Cependant, dans certains cas, un supplément vitaminique peut être recommandé : nous le détaillerons plus tard dans cet article.
(Docteurs vétérinaires, Jonathan PIERRE, Joffrey VIÉMON-DESPLANQUE)
C- Sources de ces vitamines
Vitamine A : foie et produits animaux
Vitamines du groupe B : les graines et céréales, les légumes verts, les viandes et abats, le poisson et les œufs. B12 est uniquement d’origine animale : le cœur, le foie, le cerveau et les reins.
A savoir : Les bactéries du microbiote intestinal sont capables de synthétiser plusieurs de ces vitamines, notamment la B2 (à partir des glucides alimentaires), la B8 et la B9.
Vitamine C : les fruits, racines et tubercules frais.
Vitamine D : huile de foie de morue, abats (foie), œufs et poissons gras.
A savoir : L’organisme du chien est capable de produire sa propre vitamine D3, à condition que l’exposition au soleil soit suffisante. Son ami le chat n’en est pas capable. Il faudra alors lui fournir via son alimentation.
Vitamine E : les produits végétaux : huiles, graines et céréales.
Vitamine K : légumes verts (chou, brocoli, épinard, laitue), herbes aromatiques et huiles végétales (huile de soja).
A savoir : Synthétisée par le microbiote, la vitamine K2 est aussi présente dans les produits d’origine animale : les graisses, le foie, les abats, la moelle osseuse, la cervelle et les œufs de poisson.
(Docteurs vétérinaires, Jonathan PIERRE, Joffrey VIÉMON-DESPLANQUE)
D- Taux et quantités importantes
Les besoins en vitamines sont généralement exprimés en termes de quantités minimales recommandées (NRC, AAFCO) ou en termes de quantités maximales tolérées (pour éviter les carences ou les excès).
Voici quelques-unes des recommandations générales pour les quantités ou ratios importants de vitamines dans l'alimentation des chiens :
Exemple : Niveaux en nutriments recommandés pour les chiens - Unité pour 100 g de matière sèche (MS)
Source : Guide Nutritionnel Pour Aliments Complets et Complémentaires destinés aux Chiens et aux Chats, Mars, 2019, FACCO, p16.
Vitamine A : Les aliments pour chiens doivent fournir environ 500 UI (unités internationales) de vitamine A par kilogramme d'aliment sec, selon les recommandations de l'AAFCO/FEDIAF.
Vitamine D : Les aliments pour chiens doivent contenir au moins 50 UI de vitamine D par kilogramme d'aliment sec, selon les recommandations de l'AAFCO/FEDIAF.
Vitamine E : Les aliments pour chiens doivent fournir environ 5 UI de vitamine E par kilogramme d'aliment sec, selon les recommandations de l'AAFCO/FEDIAF.
Vitamine K : Les besoins en vitamine K des chiens sont généralement satisfaits par la synthèse endogène dans leur intestin, et les suppléments de vitamine K ne sont généralement pas nécessaires dans les aliments commerciaux pour chiens.
Vitamines du groupe B : Les aliments pour chiens doivent fournir des quantités adéquates de toutes les vitamines du groupe B, avec des besoins spécifiques pour chaque vitamine.
Il est important de noter que les recommandations spécifiques peuvent varier entre les différentes autorités et organisations réglementaires, et les formulations spécifiques des aliments pour chiens peuvent également varier en fonction des marques et des types d'aliments (croquettes, aliments humides, etc.).
La vitamine D joue un rôle de régulation dans le métabolisme du phosphore et du calcium.
Par exemple, comme le décrit Ernelle Thiercy vétérinaire dans sa thèse “ Deux chiens présentant une hypervitaminose D d’origine alimentaire ont souffert de « polyuro-polydipsie, léthargie et démarche douloureuse » et « hypertrophie ganglionnaire, démarche raide et douleur à la mobilisation 51 ».” Ceci prouverait l’impact du surdosage de la vitamine D sur la démarche, la mobilité de l’animal.
A savoir : Les vitamines sont très sensibles aux phénomènes d'oxydation, de dégradation pour la chaleur…Durant la cuisson des croquettes à forte température (110 ° C max pour LAPSA), ces dernières naturellement présentes dans les ingrédients composants les croquettes peuvent être dégradées fortement. C’est pourquoi, comme avec les minéraux, les industriels ajoutent des vitamines en additif après cette cuisson. Le stockage des croquettes est également très important et primordial pour pouvoir conserver les taux de vitamines et les promesses inscrites sur les packs. Il est donc nécessaire que les ajouts d’additifs prennent en compte ces pertes (Docteure vétérinaire THIERCY Ernelle).
E- Cas particulier de la taurine
La taurine n'est ni un acide aminé ni une vitamine, mais plutôt un acide aminosulfonique.
Mais pourquoi est-elle mise à la suite des vitamines sur une étiquette de croquette ?
Au fil du temps, la taurine a été associée aux vitamines dans le contexte de la nutrition animale en raison de son rôle crucial pour les chats.
Les fabricants d'aliments pour animaux ont donc tendance à la regrouper avec les vitamines pour indiquer son importance nutritionnelle.
Placer la taurine dans la catégorie des vitamines sur les étiquettes des aliments pour animaux facilite la compréhension des consommateurs quant à son rôle et à son importance dans l'alimentation de leur animal de compagnie.
La taurine est essentielle pour les chats, car ils ne peuvent pas la synthétiser en quantités adéquates dans leur corps, contrairement à d'autres animaux comme les chiens.
Les chats dépendent donc de leur apport alimentaire en taurine pour maintenir une santé cardiaque, une fonction visuelle et une reproduction normales.
Chez LAPSA, la taurine est ajoutée dans les croquettes sans céréales pour compenser son absorption réduite par les légumineuses.
En résumé
Les acides aminés sont des molécules composées d'atomes de carbone, d'oxygène, d'hydrogène et d'azote, et sont essentiels à la formation des protéines.
En plus de leur rôle dans la structure protéique, ils jouent un rôle crucial dans de nombreux processus biologiques, notamment la fonction enzymatique, le transport des nutriments, la signalisation cellulaire, l'immunité, l'équilibre acido-basique et la production d'énergie.
Certains acides aminés ne sont pas présents en quantité suffisante dans certaines sources protéiques, ce qui peut entraîner des carences.
Les fabricants d'aliments pour animaux ajoutent donc certains acides aminés essentiels pour répondre aux besoins nutritionnels des carnivores domestiques.
Les acides aminés couramment ajoutés aux aliments pour chiens et chats comprennent la taurine, l'arginine, le tryptophane, la lysine et la méthionine.
Ces acides aminés sont importants pour maintenir la santé et le bien-être des animaux.
Chez LAPSA, la DL-méthionine est utilisée dans certaines recettes car c'est un acide aminé essentiel qui contribue à la santé du poil et à la réplication cellulaire.
De plus, la L-carnitine, bien que non essentielle, est ajoutée pour aider à la gestion de la perte de poids en favorisant la mobilisation des acides gras et leur oxydation lors du métabolisme énergétique.
En détail
A- Définition
Un acide aminé est une molécule composée d’atomes de carbone, d'oxygène, d’hydrogène et d’azote. Un acide aminé peut se ramifier et créer les protéines.
B- Rôle :
C- Taux importants :
Les acides aminés ne sont pas tous présents en quantité et en qualité dans les protéines.
Un aliment composé de sources protéiques de faible valeur nutritionnelle, de faible qualité ou de sources protéiques peu variées peut être carencé en certains acides aminés.
C’est pourquoi, les fabricants, de la même manière que pour les minéraux et vitamines, complètent la recette en certains acides aminés, afin de satisfaire les besoins en acides aminés essentiels (AAE) et spécifiques des carnivores domestiques.
Les acides aminés couramment utilisés en tant qu’additifs dans les croquettes sont : la taurine* (voir dans la partie vitamine), l’arginine, le tryptophane, la lysine et la méthionine (Docteure vétérinaire, Jousse-Baudonnet, Jessica).
Le guide de la FEDIAF indique les quantités minimales et maximales recommandées pour chien et chat. Pour le chien la taurine n’est pas essentielle.
Exemple : Niveaux en nutriments recommandés pour les chiens - Unité pour 100 g de matière sèche (MS)
Source : Guide Nutritionnel Pour Aliments Complets et Complémentaires destinés aux Chiens et aux Chats, Mars, 2019, FACCO, p16.
D- Chez LAPSA
Chez LAPSA, nous utilisons la DL-méthionine dans certaines recettes :
La DL- méthionine est un acide aminé essentiel chez le chat, le chien, et l'homme.
- Elle permet la réplication cellulaire, la synthèse des phospholipides et contribue à la santé du poil, elle est un précurseur de la cystéine.
- Si l’animal est carencé en méthionine, on peut observer une perte de poids, une diminution de la prise de nourriture, des dermatites, des gonflements et rougeurs de la peau, un état léthargique.
- On retrouve cet acide aminé dans les protéines d'œuf, le poisson, la caséine, le gluten de blé et de maïs.
- La quantité minimale et maximale de méthionine est indiquée dans le guide de la FEDIAF.
LAPSA utilise également pour certaines recettes la L-carnitine qui n’est pas un acide aminé essentiel.
- La L-carnitine est synthétisée à partir de lysine et de méthionine (deux acides aminés essentiels).
- Cet acide aminé aide à la mobilisation des acides gras et à leur oxydation afin qu’ils soient dégradés lors du métabolisme énergétique.
- Elle est synthétisée naturellement chez le chien et le chat mais elle est apportée pour un rôle très spécifique et notamment pour aider à la gestion de la perte de poids
(Docteure vétérinaire Jousse-Baudonnet, Jessica).
En résumé :
Les additifs sensoriels, également appelés exhausteurs de goût ou agents de texture, sont des substances utilisées dans l'industrie agro-alimentaire pour améliorer la perception sensorielle des aliments.
Les additifs sensoriels sont utilisés pour améliorer le goût, l'odeur, la texture ou l'apparence des aliments. Ils visent à rendre les aliments plus attrayants pour les consommateurs en stimulant les sens.
Les additifs sensoriels comprennent une gamme d'ingrédients, tels que les arômes, les colorants, les édulcorants, les exhausteurs de goût (comme le glutamate monosodique), les agents texturants (comme les émulsifiants et les stabilisants) et les agents de conservation.
Dans de nombreux pays, l'utilisation des additifs sensoriels est réglementée par des autorités sanitaires pour garantir leur sécurité et leur innocuité.
Des limites maximales sont établies pour chaque additif, et leur utilisation doit être conforme aux normes établies.
Avec une prise de conscience croissante de l'importance d'une alimentation saine et naturelle, de nombreuses entreprises alimentaires cherchent à réduire l'utilisation d'additifs sensoriels artificiels au profit d'ingrédients naturels et d'options d'assaisonnement plus saines.
Lapsa utilise uniquement la mélisse officinale dans ces recettes pour ces propriétés calmantes, relaxantes, anti-oxydantes…
En détail :
A- Définition
Selon la réglementation, les additifs sensoriels sont “ toutes les substances qui, ajoutées à l'alimentation animale, améliorent ou modifient les propriétés organoleptiques des aliments pour animaux ou les caractéristiques visuelles des denrées alimentaires issues d'animaux.
Les additifs sensoriels dans l'alimentation animale pour chien sont des substances ajoutées à la nourriture pour améliorer l'attrait sensoriel de celle-ci, notamment son apparence, son odeur, sa texture ou son goût. Ces additifs sont utilisés pour rendre les aliments plus appétissants pour les chiens, ce qui peut encourager une consommation adéquate de nourriture et favoriser une bonne nutrition.
Il est essentiel que ces additifs soient utilisés en toute sécurité et conformément aux réglementations en vigueur pour garantir qu'ils ne compromettent pas la santé ou le bien-être des animaux.
(Docteure vétérinaire Jousse-Baudonnet, Jessica et règlement CE No 1831/2003)
B- Réglementation
Selon le règlement, “appartiennent à la catégorie «additifs sensoriels» les groupes fonctionnels suivants :
a) colorants:
i) substances qui ajoutent ou redonnent de la couleur à des aliments pour animaux;
ii) substances qui, utilisées dans l'alimentation animale, ajoutent de la couleur à des denrées alimentaires d'origine animale;
iii) substances qui ont un effet positif sur la couleur des poissons ou oiseaux d'ornement;
b) substances aromatiques: substances qui, ajoutées à un aliment pour animaux, en augmentent l'odeur et la palatabilité. “ L’ information à déclarer : “la teneur en substances actives.” Les substances aromatiques employées peuvent être synthétiques ou naturelles, tant qu’elles sont autorisées en tant qu’additifs pour l’alimentation animale. Les arômes peuvent être d’origine animale et végétale : œufs, herbes, plantes aromatiques, épices…
(Docteure vétérinaire Jousse-Baudonnet, Jessica et règlement (CE) No 1831/2003.)
Attention :
Certains additifs sensoriels issus d’ingrédients plutôt naturels et avec certaines vertues sont souvent ajoutés. Dans un but marketing, ces ingrédients sont mis en avant, avec une propriété différente de celui d'arôme ou d’additifs sensoriels. Or il n’existe que trop peu de données scientifiques suggérant que ces substances et leurs quantités minimales auraient des impacts positifs sur la santé ou la physiologie de l’animal.
C- Chez LAPSA
Certaines des recettes LAPSA contiennent de la mélisse officinale.
a- Qu'est ce que c'est ?
La mélisse officinale : est une plante herbacée souvent utilisée à des fins médicinales et aromatiques. L'ajout de mélisse officinale dans les croquettes pour chien peut potentiellement offrir plusieurs bienfaits pour la santé de l'animal. Voici quelques-uns de ces effets bénéfiques.
b- Rôles de la Mélisse et études scientifiques
- Propriétés calmantes : La mélisse officinale est connue pour ses propriétés calmantes et relaxantes. L'ajout de cette plante aux croquettes pour chien pourrait contribuer à réduire le stress, l'anxiété et l'agitation chez les chiens sensibles ou anxieux. Ghazizadeh J, Sadigh-Eteghad S, Marx W, Fakhari A, Hamedeyazdan S, Torbati M, Taheri-Tarighi S, Araj-Khodaei M, Mirghafourvand M. The effects of lemon balm (Melissa officinalis L.) on depression and anxiety in clinical trials: A systematic review and meta-analysis. Phytother Res. 2021 Dec;35(12):6690-6705. doi: 10.1002/ptr.7252. Epub 2021 Aug 27. PMID: 34449930.
- Soutien digestif : La mélisse officinale est également réputée pour ses propriétés bénéfiques sur le système digestif. Elle peut aider à soulager les problèmes gastro-intestinaux tels que les ballonnements, les flatulences, les crampes abdominales et les troubles digestifs légers.
- Amélioration de l'appétit : Certains chiens peuvent bénéficier de l'ajout de mélisse officinale dans leur alimentation en raison de son effet stimulant sur l'appétit. Elle peut être particulièrement utile pour les chiens qui ont une faible appétence ou qui perdent leur appétit en raison du stress ou de troubles digestifs.
- Effet dans le domaine cardiaque, cardiovasculaire : Draginic N, Jakovljevic V, Andjic M, Jeremic J, Srejovic I, Rankovic M, Tomovic M, Nikolic Turnic T, Svistunov A, Bolevich S, Milosavljevic I. Melissa officinalis L. as a Nutritional Strategy for Cardioprotection. Front Physiol. 2021 Apr 22;12:661778. doi: 10.3389/fphys.2021.661778. PMID: 33967832; PMCID: PMC8100328.
- Effet contre les maladies virales : Behzadi A, Imani S, Deravi N, Mohammad Taheri Z, Mohammadian F, Moraveji Z, Shavysi S, Mostafaloo M, Soleimani Hadidi F, Nanbakhsh S, Olangian-Tehrani S, Marabi MH, Behshood P, Poudineh M, Kheirandish A, Keylani K, Behfarnia P. Antiviral Potential of Melissa officinalis L.: A Literature Review. Nutr Metab Insights. 2023 Jan 12;16:11786388221146683. doi: 10.1177/11786388221146683. PMID: 36655201; PMCID: PMC9841880.
- Effet antioxydant : Petrisor G, Motelica L, Craciun LN, Oprea OC, Ficai D, Ficai A. Melissa officinalis: Composition, Pharmacological Effects and Derived Release Systems-A Review. Int J Mol Sci. 2022 Mar 25;23(7):3591. doi: 10.3390/ijms23073591. PMID: 35408950; PMCID: PMC8998931.Miraj S, Rafieian-Kopaei, Kiani S. Melissa officinalis L: A Review Study With an Antioxidant Prospective. J Evid Based Complementary Altern Med. 2017 Jul;22(3):385-394. doi: 10.1177/2156587216663433. Epub 2016 Sep 11. PMID: 27620926; PMCID: PMC5871149.
- Prévient des lésions cérébrales, du stress oxydatif : Abo-Zaid OA, Moawed FS, Taha EF, Ahmed ESA, Kawara RS. Melissa officinalis extract suppresses endoplasmic reticulum stress-induced apoptosis in the brain of hypothyroidism-induced rats exposed to γ-radiation. Cell Stress Chaperones. 2023 Nov;28(6):709-720. doi: 10.1007/s12192-023-01363-8. Epub 2023 Jun 27. PMID: 37368180; PMCID: PMC10746611.
En résumé
Les additifs zootechniques sont des substances utilisées dans l'alimentation des animaux pour améliorer leur performance ou leurs caractéristiques physiologiques.
Ces additifs comprennent diverses catégories telles que les améliorateurs de digestibilité, les stabilisateurs de la flore intestinale, les substances ayant un effet positif sur l'environnement, et d'autres additifs zootechniques.
Chez LAPSA, nous utilisons des probiotiques comme additifs zootechniques pour améliorer la digestibilité et stabiliser le microbiote intestinal de nos compagnons canins et félins.
Les probiotiques, tels que les entérocoques comme Enterococcus faecium, sont des bactéries intestinales bénéfiques qui aident à maintenir un équilibre sain dans le système digestif de nos animaux de compagnie. Les souches probiotiques comme Enterococcus faecium produisent des substances qui éliminent certains micro-organismes pathogènes, renforcent le système immunitaire, et favorisent la régénération naturelle de la flore intestinale. Grâce à leur action, les probiotiques contribuent à réduire le risque de désordres digestifs tels que la diarrhée, tout en assurant un confort digestif optimal.
En détail
A- Définition
Selon la réglementation européenne, un additif zootechnique est défini comme toute substance ou préparation autre que les aliments complets, destinée à être utilisée pour améliorer la performance ou les caractéristiques physiologiques de l'animal.
Ces additifs ne sont pas destinés à être utilisés comme médicaments vétérinaires et ne servent pas à satisfaire les besoins nutritionnels de l'animal.
Les additifs zootechniques peuvent inclure des probiotiques, des enzymes, des prébiotiques, des antioxydants, des colorants, des émulsifiants, des acidifiants, des agents de texture, des agents de conservation, des aromatisants, des agents liants, des stabilisateurs, des agents filmogènes, etc.
B- Règlementation
Ces additifs sont soumis à des réglementations strictes en ce qui concerne leur autorisation, leur étiquetage, leurs niveaux d'utilisation et leurs conditions d'utilisation. Ils doivent comme tous les additifs être évalués et autorisés par les autorités compétentes avant d'être mis sur le marché.
En Europe, ces réglementations sont définies par la législation de l'Union européenne, notamment le Règlement (CE) n° 1831/2003. “Appartiennent à la catégorie «additifs zootechniques» les groupes fonctionnels suivants :
a) améliorateurs de digestibilité: substances qui, utilisées dans l'alimentation animale, renforcent la digestibilité du régime alimentaire, par leur action sur certaines matières premières pour aliments des animaux;
b) stabilisateurs de la flore intestinale: micro-organismes ou autres substances chimiquement définies qui, utilisés dans l'alimentation animale, ont un effet bénéfique sur la flore intestinale;
c) substances qui ont un effet positif sur l'environnement;
d) autres additifs zootechniques.
(Docteure vétérinaire Jousse-Baudonnet, Jessica et règlement (CE) No 1831/2003)
C- Chez LAPSA
Chez LAPSA, on utilise des probiotiques comme additifs zootechniques pour améliorer la digestibilité et stabiliser le microbiote intestinal :
En bref
Les entérocoques sont des probiotiques, des bonnes bactéries de l’intestin. Ces microorganismes sont ajoutés dans nos croquettes pour améliorer le confort digestif et prévenir des diarrhées. Enterococcus faecium est une souche d’entérocoques (un type), qui produit des substances qui éliminent certains micro-organismes ou inhibent leur croissance. Ces substances sont efficaces contre des pathogènes d’origine alimentaire comme la Listeria. Ces souches peuvent aussi stimuler le système immunitaire et renforcer l’équilibre du microbiote intestinal. Ces entérocoques (bactéries intestinales) participent à la régénération naturelle de la flore intestinale. Elles colonisent l’intestin et permettent son bon fonctionnement. Ces probiotiques visent à réduire la présence de bactéries pathogènes.
En détail
a- Qu'est ce que c'est ?
Genre : Entérocoque, c’est une bactérie intestinale.
Espèce : Entérocoque Faecium
Définition de probiotique : Qui contient des micro-organismes vivants (bactéries, levures…) exerçant un effet bénéfique sur l'organisme qui les ingère.
Certaines souches d’entérocoques ont des traits probiotiques avantageux tout en ne présentant pas de risque pathogène.
b- Rôles
Les entérocoques : Enterococcus faecium et Enterococcus faecalis, produisent des substances qui éliminent certains micro-organismes ou inhibent leur croissance.Ces substances sont efficaces contre des pathogènes d’origine alimentaire comme la Listeria.
Ces souches peuvent aussi stimuler le système immunitaire et renforcer l’équilibre du microbiote intestinal.
Ces entérocoques (bactéries intestinales) participent à la régénération naturelle de la flore intestinale. Elles colonisent l’intestin et permettent son bon fonctionnement. Ces probiotiques visent à réduire la présence de bactéries pathogènes.
En général, les souches probiotiques produisent des acides gras à chaînes courtes qui nourrissent l’intestin et le renforcent. Les probiotiques sont efficaces contre la diarrhée, le côlon irritable et les troubles intestinaux inflammatoires. Grâce aux probiotiques, la flore intestinale est stabilisée et le risque de désordre digestif limité. L’association des probiotiques Enterococcus faecium avec des prébiotiques dans les formules permet d’assurer un confort digestif optimal : les selles sont mieux formées et plus fermes, les odeurs de selles et les flatulences sont réduites, tout comme les risques d’irritation du tube digestif.
c- Preuves scientifiques
En bref :
L’utilisation de l’additif conduit à une modification significative de la microflore intestinale dans un seul essai réalisé chez le jeune chien et induit des effets positifs significatifs sur la consistance des matières fécales dans deux essais réalisés chez le jeune chien. Aucune modification de la consistance des fèces ou de la composition de la flore intestinale n’a été observée chez le chien adulte ou senior. L’augmentation des teneurs en IgA (Immunoglobuline A) dans le sang et/ou dans les selles a été mise en évidence dans trois essais réalisés sur des chiens d’âges différents. L’immunité a donc été renforcée.
En détail :
Dans cette étude, on conclut que l'administration de E. faecium a augmenté la sécrétion d'IgA (Immunoglobuline des muqueuses) ce qui peut entraîner un renforcement du système immunitaire des muqueuses.
Etude 1 : Fujita S, Baba Y, Nakashima Y, Higashimura Y, Yamamoto K, Matsuzaki C, Kawagishi M. Administration of Enterococcus faecium HS-08 increases intestinal acetate and induces immunoglobulin A secretion in mice. Can J Microbiol. 2020 Oct;66(10):576-585. doi: 10.1139/cjm-2020-0020. Epub 2020 Apr 29. PMID: 32348696.
Les résultats de cette étude prouvent que les chats nourris avec du E faecium, ont eu moins d’épisodes de diarrhées ≥ à 2 jours par rapport aux témoins, ce qui suggère que le probiotique peut avoir des effets bénéfiques sur le tractus gastro-intestinal.
Etude 2 : Bybee, SN, Scorza, AV et Lappin, MR (2011), Effet du probiotique Enterococcus faecium SF68 sur la présence de diarrhée chez les chats et les chiens hébergés dans un refuge pour animaux. Tourillon de médecine interne vétérinaire, 25 : 856-860. https://doi.org/10.1111/j.1939-1676.2011.0738.x
Ces données montrent pour la première fois qu'un probiotique alimentaire améliore les fonctions immunitaires spécifiques chez les jeunes chiens, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour l'utilisation des probiotiques dans la nutrition canine.
Étude 3 : Jalil Benyacoub, Gail L. Czarnecki-Maulden, Christoph Cavadini, Thérèse Sauthier, Rachel E. Anderson, Eduardo J. Schiffrin, Thierry von der Weid, La supplémentation alimentaire avec Enterococcus faecium (SF68) stimule les fonctions immunitaires chez les jeunes chiens, The Journal of Nutrition , volume 133, numéro 4, avril 2003, pages 1158-1162, https://doi.org/10.1093/jn/133.4.1158
En résumé
Les additifs technologiques dans les aliments pour animaux comprennent une variété de substances utilisées à des fins spécifiques telles que la conservation, la stabilisation, l'épaississement, etc.
Selon la réglementation européenne, ces additifs sont définis comme des substances ajoutées délibérément pendant la transformation des aliments pour animaux pour atteindre un objectif technologique.
Les catégories d'additifs technologiques incluent les conservateurs, les antioxydants, les émulsifiants, etc.
Chez LAPSA, une utilisation courante est celle des antioxydants, qui peuvent agir à la fois comme additifs nutritionnels et technologiques. Les antioxydants, tels que la vitamine E et la vitamine C, sont utilisés pour protéger les aliments contre l'oxydation et prolonger leur durée de conservation. Par exemple, la vitamine E, extraite de plantes, est considérée comme un antioxydant naturel. La vitamine C, en plus de ses bienfaits nutritionnels, contribue également à réduire l'oxydation des aliments et à contrôler la croissance des micro-organismes.
Sur les étiquettes LAPSA, les détails spécifiques des substances peuvent ne pas être répertoriés après la catégorie "Antioxygènes" en raison de certaines dérogations réglementaires.
Cependant, les vitamines C et E, bien qu'appartenant à la catégorie des antioxydants, sont déjà déclarées dans la catégorie des vitamines conformément à la réglementation.
En détail
A- Définition
D’après la réglementation, les additifs technologiques sont nombreux et peuvent avoir différents rôles : conservateurs, antioxygènes, émulsifiants, stabilisants, épaississants, gélifiants, liants, substance pour le contrôle de contamination de radionucléides, anti-agglomérants, correcteurs d’acidité, additifs pour l’ensilage, dénaturants, substance pour réduction de la contamination par les mycotoxines, améliorateurs de l’hygiène.
Toujours d’après le règlement : “ «auxiliaire technologique» : toute substance qui n'est pas consommée comme un aliment pour animaux en tant que tel, utilisée délibérément dans la transformation d'aliments pour animaux ou de matières premières pour aliments pour animaux pour répondre à un certain objectif technologique pendant le traitement ou la transformation et pouvant avoir pour résultat la présence non intentionnelle mais techniquement inévitable de résidus de cette substance ou de ses dérivés dans le produit final, à condition que ces résidus n'aient pas d'effet néfaste sur la santé animale, la santé humaine ou l'environnement, et n'aient pas d'effets technologiques sur le produit fini; “
B- Règlementation
D’après le règlement en vigueur, Les additifs technologiques “ toutes les substances ajoutées aux aliments pour animaux à des fins technologiques”
“Appartiennent à la catégorie «additifs technologiques» les groupes fonctionnels suivants :
- conservateurs: substances ou, le cas échéant, micro-organismes qui protègent les aliments pour animaux des altérations dues aux micro-organismes ou à leurs métabolites;
- antioxygènes: substances prolongeant la durée de conservation des aliments pour animaux et des matières premières pour aliments des animaux en les protégeant des altérations provoquées par l'oxydation;
- émulsifiants: substances qui, ajoutées à un aliment pour animaux, permettent de réaliser ou de maintenir le mélange homogène de deux ou plusieurs phases non miscibles;
- stabilisants: substances qui, ajoutées à un aliment pour animaux, permettent de maintenir son état physico- chimique;
- épaississants: substances qui, ajoutées à un aliment pour animaux, en augmentent la viscosité;
- gélifiants: substances qui, ajoutées à un aliment pour animaux, lui confèrent de la consistance par la formation d'un gel;
- liants: substances qui, ajoutées à un aliment pour animaux, augmentent l'agglutination des particules;
substances pour le contrôle de contamination de radionucléides: substances qui suppriment l'absorption des radio- nucléides ou en favorisent l'excrétion;
- anti-agglomérants: substances qui, dans un aliment pour animaux, limitent l'agglutination des particules;
- correcteurs d'acidité: substances qui modifient le pH d'un aliment pour animaux;
- additifs pour l'ensilage: substances, y compris les enzymes ou les micro-organismes, destinées à être incorporées dans les aliments pour animaux afin d'améliorer la production d'ensilage;
- dénaturants: substances qui, utilisées dans la fabrication d'aliments transformés pour animaux, permettent de déterminer l'origine de matières premières pour denrées alimentaires ou aliments pour animaux spécifiques.
Doivent être déclarées : “Additifs technologiques et sensoriels, à l'exception des substances aromatiques: — la teneur en substances actives.
“RÈGLEMENT (CE) No 1831/2003 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 22 septembre 2003 relatif aux additifs destinés à l'alimentation des animaux
C- Chez LAPSA
Chez LAPSA, on utilise les antioxydants autrement appelés antioxygènes dans certaines formules.
Rappel :
Les antioxydants peuvent être utilisés en tant qu’additifs nutritionnels et additifs technologiques.
- Pour les additifs nutritionnels : ils préviennent des oxydations causées par les radicaux libres au sein des organismes (vieillissement cellulaire par exemple).
- Pour les additifs technologiques : ils permettent de mieux conserver l’aliment et le protègent des altérations provoquées par l’oxydation.
Les antioxydants technologiques de prédilection sont la vitamine E et la vitamine C :
- La vitamine E, aussi nommée tocophérol, est présente dans nos croquettes dans la catégorie vitamines des additifs nutritionnels. Elles ont également un rôle d’antioxydant.
A savoir : Les tocophérols étant extraits des plantes sans davantage de procédé chimique, ils sont souvent décrits comme des antioxydants « naturels », et protègent les aliments des altérations provoquées par l’oxygène.
- La vitamine C (ou acide ascorbique) est présente dans les additifs nutritionnels en tant que vitamines mais aussi comme additif technologique en tant qu’antioxydant. La vitamine C permet de diminuer l’oxydation des aliments, et son pH acide aide à réduire la croissance de micro-organismes.
(Docteure vétérinaire Jousse-Baudonnet, Jessica)
A savoir : Sur les étiquettes LAPSA, vous ne verrez pas de détails de substances après la catégorie “Antioxygènes” , c’est normal : par dérogation, certains additifs peuvent être mentionnés uniquement sous leurs groupes fonctionnels respectifs comme « antioxygènes », « conservateurs » ou « colorants ». Par ailleurs et comme on vient de le voir, les vitamines C et E sont déjà déclarées dans la catégorie des vitamines alors qu’elles appartiennent aussi à la catégorie des antioxydants.
1.« Nul ne peut mettre sur le marché, transformer ou utiliser un additif pour l'alimentation animale sans que :
a) cet additif ait obtenu une autorisation conformément au présent règlement ;
b) soient remplies les conditions d'utilisation fixées au présent règlement (NDLR : No 1831/2003) , y compris les conditions générales fixées à l'annexe IV, sauf indication contraire figurant dans l'autorisation, et par l'autorisation accordée à la substance, et que :
c) soient remplies les conditions d'étiquetage fixées au présent règlement. »
2.« L'additif pour l'alimentation animale ne doit pas :
a) avoir un effet néfaste sur la santé animale, la santé humaine ou l'environnement ;
b) être présenté de manière telle que cela pourrait induire l'utilisateur en erreur ;
c) porter atteinte au consommateur par l'altération des caractéristiques spécifiques des produits d'origine animale ou induire le consommateur en erreur quant aux caractéristiques spécifiques des produits d'origine animale.
3. L'additif pour l'alimentation animale doit :
a) avoir un effet positif sur les caractéristiques des aliments pour animaux ;
b) avoir un effet positif sur les caractéristiques des produits d'origine animale ;
c) avoir un effet positif sur la couleur des poissons ou oiseaux d'ornement ;
d) répondre aux besoins nutritionnels des animaux ;e) avoir un effet positif sur les conséquences environnementales de la production animale ;
f) avoir un effet positif sur la production, le rendement ou le bien-être des animaux, notamment en influençant la flore gastro-intestinale ou la digestibilité des aliments pour animaux,
g) avoir un effet coccidiostatique ou histomonostatique.
4. Les antibiotiques autres que les coccidiostatiques ou les histomonostatiques ne sont pas autorisés en tant qu'additifs pour l'alimentation animale. »
Les additifs autorisés ont tous eu une autorisation de mise sur le marché de l’Autorité Européennede Sécurité des Aliments (EFSA).
Les additifs dont l’étiquetage est obligatoire sont :
- « les additifs pour lesquels une teneur maximale est fixée pour au moins un animal familier ou à fourrure
- les additifs appartenant aux catégories des « additifs technologiques, coccidiostatiques ou histomonostatiques »
- les additifs pour lesquels le contenu maximum recommandé pour les espèces cibles sont dépassés
- tout autre additif dont la présence est mise en relief sur l’étiquette que ce soit sous forme de mots, d’images ou de graphiques ».
Certains additifs peuvent être par dérogation mentionnés uniquement sous leurs groupes fonctionnels respectifs comme « antioxygènes », « conservateurs » ou « colorants ». On peut nommer les additifs avec leurs noms (dénomination spécifique) soit par leur numéro d’identification constitué de la lettre « E » suivit de trois numéros.
Le règlement CE n°767/2009 établit à l’annexe VII les règles suivantes quant à l’étiquetage des additifs dans un aliment pour animaux de compagnie : « Le nom spécifique de l’additif […] et/ou son numéro d’identification, la quantité qui a été ajoutée et le nom du groupe fonctionnel conformément à l’annexe I du règlement (CE) n o 1831/2003, […] doivent être indiqués dans le cas des additifs suivants :
- les additifs pour lesquels une teneur maximale est fixée pour tout type d’espèce cible 1Par dérogation au paragraphe précédent, « dans le cas des additifs des groupes fonctionnels «conservateurs», «antioxygènes» et «colorants» […], le groupe fonctionnel en question peut être seul indiqué. »
Le fabricant s’engage alors à fournir sous demande de l’acheteur, le nom, la quantité ajoutée et le groupe fonctionnel des additifs utilisés par groupe.
Des additifs comme les vitamines peuvent être déclarés avec une « valeur supérieure au maximum légal, quand les pertes de fabrication nécessitent l’ajout de niveaux supérieurs pour que les standards nutritionnels soient maintenus dans le produit fini ».
Les « vitamines, provitamines et les substances bien définies chimiquement avec un effet similaire » peuvent être étiquetées sous le titre de constituants analytiques à la place d’additifs, avec « leur quantité garantie jusqu’à la fin de la durée de conservation du produit ».
Le contenu de certains additifs (qui sont indiqués dans la colonne « contenu minimum/maximum »), comme les éléments traces, sera indiqué par la quantité ajoutée de la substance. Par exemple, un aliment contenant 500 mg/kg de sulfate de zinc heptahydraté correspondant à 110 mg/kg de zinc indiquera sur l’emballage « Zinc (sulfate de zinc heptahydraté) : 110 mg/kg » ou « sulfate de zinc heptahydraté (Zinc : 110 mg/kg)16 ». Si le zinc est ajouté sur plusieurs formes, l’étiquette indiquera par exemple : « Zinc : 150 mg/kg (sulfate de zinc heptahydraté, sulfate de zinc monohydraté) » ou « sulfate de zinc heptahydraté, sulfate de zinc monohydraté : Zinc 150 mg/kg16 ».
La teneur en additifs dans les aliments complets ne doit pas dépasser plus de 100 fois la teneur maximale fixée. Ce niveau de 100 fois ne peut être dépassé que pour répondre à un objectif nutritionnel particulier.
Conclusion :
A retenir :
Cet article met en avant l'importance des additifs.
Les additifs dans les croquettes pour chien sont des substances ajoutées aux aliments pour diverses raisons, telles que la conservation, la coloration, la saveur, la texture, la nutrition ou d'autres objectifs spécifiques.
Tous les additifs utilisés dans les croquettes pour chien doivent être approuvés par les autorités réglementaires compétentes et être utilisés conformément aux réglementations en matière de sécurité alimentaire.
C’est le règlement (CE) n° 1831/2003 du Parlement européen qui regroupe toutes les règles concernant les additifs.
Les additifs sont divisés en plusieurs catégories : les antioxydants, les conservateurs, les colorants, les arômes et exhausteurs de goût, les agents liants et texturants, les vitamines et minéraux.
Et en 4 grandes catégories : additifs nutritionnels, sensoriels, zootechniques et technologiques.
Lapsa utilise ces 4 catégories. Mais aucun conservateur chimique n’est utilisé. Certaines vitamines, certains ingrédients étant composés d’antioxydants et le procédé de cuisson, déshydratation assurent une parfaite conservation de nos croquettes.
Chez LAPSA :
- " Garanti sans additif chimique " non car dans les recettes nous avons des additifs tels que les vitamines et oligo-élements.
- " Préservé avec de la vitamine E " oui
- "Garanti sans conservateurs, sans colorants, sans arômes, sans antioxydants artificiels" : sans conservateurs, colorants, arômes ajoutés. Il n’est pas possible de mettre sans antioxydants artificiels car certaines matières premières en contiennent. Mais nous en ajoutons pas dans nos recettes
Sources :
Fediaf, Mars 2019, Guide Nutritionnel Pour Aliments Complets et Complémentaires destinés aux Chiens et Chats, p39.
Jousse-Baudonnet, Jessica, Aide à la compréhension de l’étiquetage desaliments industriels pour chiens et chats : étude d’aliments du commerce,sondage d’opinion et création d’un site web à visée informative. Thèse d'exercice, Médecine vétérinaire, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse –ENVT, 2019, 190 p.
THIERCY Ernelle, Comparaison des aliments industriels physiologiques complets pour chiens et chats en fonction des informations fournies par leur étiquetage, de leur prix et de leur positionnement mercatique, thèse vétérinaire, 2020.
Docteur LEFEBVRE, Sébastien, (Maître de conférences en alimentation et nutrition animale chez VetAgroSup), Nutrition Vétérinaire du Chien et du Chat Troisième édition, version de travail, 2019.
RÈGLEMENT (CE) No 1831/2003 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 22 septembre 2003 relatif aux additifs destinés à l'alimentation des animaux